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 Heroic Fantasy

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3 participants
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Odion
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MessageSujet: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyDim 21 Jan 2007 - 21:58

Je vous propose de vous faire partager une fic que j'ai commencée en juin. Il y a 50 autres chapitres avant (c'est un système de rpg sur un site mais malheureusement je n'ai pas tout enregistré ^^"), mais ils ne relatent que le début des aventures de l'héroïne et une épopée, celle des Shams, d'horribles Shamans qui voulaient prendre le controle de la ville d'Emblem City à cause d'une vieille rancune. Heureusement, un groupe de résistants appellés Ombres Blanches à été crée par notre aventurière et les Shams ont été chassés. S'ensuit le périple des apotres, après que la destruction du monde ait été annoncée. Il faut réunir les sceaux des éléments, et pour chaque élément est choisit un âpotre. Odion a été choisie pour retrouver le sceau de la foudre et elle est la première à accomplire sa mission. De retour en ville, elle est dotée des pouvoirs confiés par Thor et attend le retour de ses compagnons apotres.
Voici un bref résumé de ce que vous avez raté, et je vais vous poster le 51eme chapitre, qui sera le 1er pour vous! Very Happy
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Odion
Invité




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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyDim 21 Jan 2007 - 22:04

Général…Ce titre me convenait-il vraiment? Malgré mes nombreuses victoires sur toutes sortes d’ennemis grandement différents les uns des autres, des soldats ayant soif victoire en passant par les Shams jusqu'à un laguz géant. Mais en me remémorant ces batailles, tous ces cadavres ranimaient en mon esprit un vide immense. Toutes ces pertes, j’allais devoir les combler tant bien que mal, trouver de courageux soldats qui soient prêts à supporter le poids d’être dans mon futur bataillon personnel. Les autres seront menés par les commandants de mon choix, des personnes de confiance. Mais pour régir se grand nombre de personnes, il me faudra plus que du courage et de l’expérience au combat. J’en étais plus que consciente, cette certitude hantait mon esprit nuit et jour. A certains moments, je me disais que ce qui me rongeait s’améliorerait avec le temps, que progressivement je réussirai enfin à rendre ma future armée très puissante à force d’entraînements. Ou était-ce pour me soulager moi-même et mon esprit que je me disais cela? Au fond de moi, je savais ce qui m’attendait. Mon choix avait-il été raisonnable? Et me torturer l’esprit de cette façon pour si peu, je pense que ça ne l’était pas.
Décidant d’arrêter d’y penser une bonne fois pour toutes, je pris le choix de rayer ces préoccupations de ma liste et de me pencher plutôt vers le reste. Ceci dit, je levai ma tête penchée sur mon bureau depuis quelques dizaines de minutes déjà pour remplir des demandes en tous genres. Mes yeux se dirigèrent vers la fenêtre, cherchant de la lumière. Je regardai dehors. Tout paraissait si calme, si paisible, si tranquille…Si seulement mon cœur pouvait l’être aussi. Je soupirai. Je reposai mes yeux sur la feuille de papier. Une longue plume blanche parsemée par endroits de petites tâches marrons dans la main gauche, remplir ces dossiers devenait lassant. Mes doigts tâchés d’encre, je posai délicatement mon instrument d’écriture sur mon bureau en bois de cerisier en prenant soin d’enrouler tout ce que j’avais écrit, les cachetant chacun du sceau de mon roi.
Rengeant ces missives avec les autres, je me levai pour m’habiller confortablement pour une longue chevauchée qui me ferait oublier me soucis, mes problèmes, mes questions qui començaient déjà à me faire ressentir une douleur au ventre s’emplifiant petit à petit, au fur et à mesure que je ne trouvais pas de réponses cohérentes à toutes ses questions qui me rongent de l’intérieur.

Fin prête, revêtue d’une légère tunique bleue et grise, je ne pouvais me résoudre à partir quelque part en laissant derrière moi l’instrument de mes exploits, instrument qui a encré ma renommée dans l’esprit de bon nombre de personnes. Ceignant le fourreau de mon épée, je pris cette dernière se trouvant sur mes draps. Je venais de la nettoyer pour la énième fois de la journée mais elle me parraîssait toujours être sale. Peut-être le souvenir des tâches de sang que j’y trouvais trop souvent…
La prenant par son pommeau, je la glissai d’un mouvement simple dans sa protection, restant à ma portée à tout moment. Je savais bien que je n’avais que très peu de chance de rencontrer sur ma route une personne me voulant du mal. Mais je savais aussi que sans ma lame, je ne me sentirais pas en sécurité.
Sortant enfin à la lumière du jour, je me dirigeais alors comme a mon habitude vers l’écurie pour y retrouver mon cheval, Jirn qui depuis mes débuts dans l’armée me suis toujours. Mais au moment où je lui carraissais sa crinière et lui nettoyais ses naseaux, une ombre surgit derrière moi et, avant que j’eu le temps de voir de qui ou quoi il sagissait, elle disparut comme si jamais elle n’était venue, comme si j’avais eu une hallucination, une vision. Je n’eu le temps d’apercevoir que la couleur familière de cette ombre. Rouge. N’en tenant pas plus compte, je finis tout simplement par me retourner vers Jirn pour finir de le toiletter en vitesse et le seller au plus vite. A l’idée de pouvoir se défouler, mon cheval trépignait le sol fougueusement mais se calma un court instant qui me permit de monter sur son dos et de lui enfiler par la même occasion son harnais bien que pour lui comme pour moi, ce n’était pas agréable mais le seul moyen pour moi de l’avoir bien en main. Malgré son tempérament fougueux, Jirn est un cheval très gentil, très doux avec les personnes qu’il connaît et aime mais sa plus grande faiblesse est qu’il a beaucoup de mal à se contrôler.

Sortis d’Emblem City, nous prîmes le chemin qui nous menait comme à notre habitude vers les plaines verdoyantes. Durant les quelques minutes pendant lesquels Jirn galopa de plus en plus vite, je me sentais libre, libérée de toute obligation, de tout problème…Je ne pensais à rien si ce n’est la folle vitesse à laquelle nous allions parmi les hautes herbes et de longues plantes sur le sol qui me frollaient les pieds protégés par des bottes en cuir. Les puissantes jambes de mon cheval ne paraîssaient pas se fatiguer, sa folle crinière noire me chatouillait le visage et la couleur marron de sa robe luisait sous le soleil haut dans le ciel à cette heure de la journée. Une vision du monde parfaite.
Voyant le rythme de Jirn ralentir, je décidai de faire une pause durant une vingtaine de minutes pour que chacun d’entre nous reprenne ses esprits avant de repartir en ville où malheureusement une floppée de travail m’attendait. Mais rien ne m’obligeait de tout faire aujourd’hui, j’ai toute la vie devant moi après tout…
Je descendai du dos de Jirn et lui enlevai sa selle pour qu’il profite un peu du temps libre que je lui permettais ici, en pleine nature.
M’assayant sur le sol, je regardais l’horizon, le ciel bleu dénué de tout nuage. Ma légère tunique se soulevait au grès du vent, je posai ma tête entre mes mains sur mes jambes. Je fermai les yeux et ne me forçai à plus rien penser. Le bruit du vent me soufflait dans les oreilles, j’entendais Jirn se défouler derrière moi, se cabran, hénissant quand il le voulait. Dans la nature, il retrouvait un peu de son état sauvage, état auquel je l’avait retiré à mes 10 ans. Je me souvenais de ce moment comme si c’était hier…


Cinq ans après la mort de ma famille, j’avais été recueillie par un homme qui au début se montrait réticent mais après avoir vu la misère qui s’abattait sur moi, il est devenu mon père adoptif et mon percepteur. Il vivait seul, n’avait ni femme ni enfant mais m’a élevée comme tel. C’était un homme d’âge mur, vigoureux dont la carrure en imposait au premier coup d’œil. Il voulait m’endurcir après avoir vu que je ne voulais pas devenir comme tant d’autres femmes de chambre d’une grande dame ou quelque autre profession de ce type. Je voulais suivre la voie de mon défunt frère, devenir cavalier comme lui et le venger. Il commença alors peu à peu à minitier à l’art du maniement de l’épée et de l’arc. D’après lui, je développai très rapidement un véritable don pour l’épée que je continuerai à améliorer avec le temps. Quant à l’arc, je faisais beaucoup d’efforts, du mieux que je pouvais mais ne démontrai pas d’attirance particulière pour cette discipline. Je continuai de m’entraîner chaque jour avec Kalik, mon père adoptif.
Quand arrivait l’hiver, nous continuions à nous battre qu’il pleuve, vente ou neige. Et chaque matin, je devais aller dans les bois chercher du bois pour le feu avant que le jour ne se lève et que Kalik ne se reveille.

Il faisait très froid dehors ce matin là. À l’aube des mes dix ans, je me glissais à travers les racines sur le sol boueux et observais sur les jeunes plantes la rosée du matin. Depuis cinq ans déjà, Kalik ne me laissait pas souffler un seul instant mais je savais qu’il faisait ça pour que je puisse entrer dans l’armée. N’ayant la force et la résistence physique naturelle des personnes de sexe maxculin, je me devais de redoubler d’efforts si je voulais pouvoir réaliser mon rêve…
Je me bassais aux endroits où je remarquais du bois mort, pas trop humide, plutôt sec qui pourra prendre rapidement. Je continuais mon chemin tranquillement, sifflotant par le plaisir de voir le soleil se lever sur une nouvelle journée qui s’annoçait riche en évenements. En effet, quelques mètres plus loin, une lègere plainte agonisante s’élevait vers le ciel encore sombre au travers duquel les premiers rayons de soleil perçaient l’obscurité de la nuit. Hésitant un instant, je me mis à courir en direction du bruit continu qui émergeait encore à travers les haies et les buissons. Les épines me laissaient de longues estafilades rouges aux endroits où elles déchiraient mes habits en laine pour l’hiver ainsi que la surface de ma peau. Mais je m’étais endurcie au cours des cinq dernières années passées en compagnie de Kalik et ni le froid ni la vue de quelques gouttes ne sang de pouvaient réellement m’effrayer. Quelques années auparavant, voir mon bras se remplir de petites égratignures m’aurait affolé mais ses minimes sentiments s’étaient envolés. Mon regard et mes traits étaient plus durs, plus sûrs et mes mouvements plus rapides et plus fluides. J’avais pris de l’assurence et je me tenais presque constamment sur mes gardes, mes sens à l’affut prête à tout. En ce temps de pauvreté et de misère qu’était l’hiver, je pouvais me faire surprendre pas n’importe qui et me faire tuer pour les quelques écus que j’économisais depuis longtemps.
Courant toujours et encore, le gémissement se fit entendre plus fort et j’accelerai le rythme soutenu de ma folle cavalcade à travers bois. Tout à coup, je le vis. Le poulain. Si frêle…Si fragile…Si jeune…

Je m’approchai près de lui tout doucement pour ne pas l’effrayer. Sa tête couchée sur le sol, son souffle était roque et de la fumée sortait de ses naseaux due au froid qu’il faisait se jour là. Je m’accroupis à ses côtés, il tourna juste lentement sa tête et chercha mon regard.
Allongé sur le sol, ses jambes courbées, il se mourrait peu à peu par manque de nourriture. L’hiver n’offrait pas la même abondance d’herbe que dans les périodes chaudes. Sa maigreur faisait peur. Ses côtes n’étaient que trop visibles. Son regard croisa le mien. Le peu de lueur de vie qui lui restait dans les yeux me fis peur. Il était seul, sa famille partie…Tout comme moi. Mais tout comme Kalik m’avait recueillie, j’aiderai ce jeune poulain à profiter de la vie qu’il doit savourer. Je fouillai dans mes poches, à la recherche de quelque chose à manger. J’y trouvais le pain chaud sorti du four ce matin même. Normalement, je l’avais pris pour me rassasier mais une vie en dépendait. Maintenant. Sur le champ, je donnai le pain que je venais de couper en plusieurs morceau. Doucement, il approcha sa bouche du pain que je lui tendais. Il l’ouvrit difficilement et mangea.
Peu à peu, les morceaux diminuèrent dans mes mains et le poulain retrouvait une once de force. Il essaya de se relever. Lentement, il réussi à se redresser mais une fois sur ses jambes, il trembla, peu sûr des ses gestes. Il mit une patte devant, puis l’autre. Et petit à petit, il réussi à avancer de quelques mêtres puis s’arrêta. Il baissa la tête pour manger une touffe d’herbe qu’il avait sentie. Non loin de là, il y avait en été un grand champ où j’aimais aller jouer, me rouler dans l’herbe. Le poulain me suivait toujours, trébuchant des fois.
En arrivant à l’endroit où s’entendait le fameux champ, j’eu la bonne surprise de voir que toutes les touffes d’herbes n’étaient pas recouverte de neige. Je le laissai alors brouter tranquillement. Il balançait sa queue de gauche à droite, de droite à gauche.
Quant il eu fini de se rassasier, il revint vers moi. Surprise par le comportemant de ce poulain qui se voulait surement sauvage autrefois, j’avançai ma main vers lui pour le carresser. Il n’essaya pas d’éviter ma main mais au contraire, il rapprocha sa tête vers moi et la posa sous ma main. Doucement, je lui carressai sa tête, son cou, sa croupe, ses flans… Puis il se tourna vers moi et me passa un coup de langue sur la figure. A mon tour, je l’embrassai entre les deux yeux puis je repartis en compagnie du poulain chez moi.

En arrivant à la maison, Kalik m’attendait sur le seuil, la mine sévère mais au fond, je savais qu’il était inquiet à mon sujet. Me voyant sortir des bois, il courut à ma rencontre mais s’arrêta quand il vit le poulain qui m’accompagnait. Je lui racontai tout, ma sortie dans les bois, ma rencontre avec mon nouvel ami, l’état dans lequel il était et notre retour jusque ici. Mais bien évidemment, j’avais oublié le bois!
Il me serra dans ses bras puis s’approcha du poulain. Ce dernier eu un mouvement de recul mais en me voyant proche de Kalik, il le laissa le toucher.
Plusieurs jours passèrent, je savais que je ne pourrai garder éternellement mon ami mais je profitai un maximum des moments passés ensemble. Entre temps, je continuai mes entraînements avec Kalik de plus en plus rudes. Quand il m’anonça la prochaine mise en liberté de mon poulain, il me fendit le cœur…
Durant le combat suivant à l’épée, je relachai toute ma colère sur lui, enchainant techniques sur techniques. Comme une lionne, je dominai ce duel jusqu'à ce que, grisée par ma prochaine pseudo victoire, Kalik me montra sa vrai nature et me désarma. Un seul coup suffit. Toute ma vengeance était gachée… Tous mes espoirs envolés par ma trop grande soif de victoire…J’avais perdu la tête, voilà tout.
Des larmes ruisselaient sur mes joues…Mais Kalik vint vers moi, l’œil dûr. Je croyais qu’il allait me taper. Mais non, il posa une main sur mon épaule et parla d’une voix posée. Il me dit qu’il avait vu ce qu’il voulait voir, que cette puissance existait véritablement en moi, je devrais apprendre à la contrôler. Mais j’allais encore perdre mon poulain…Et là, Kalik prononça les paroles que je voulais entendre. Il m’autorisa à le garder autant que je le voulais. Cette foix, ce furent des larmes de joie qui tombèrent à flot… Jirn, c’est ainsi que se nommerait mon poulain et c’est ainsi que débuta notre aventure…


Je relevai ma tête. Tous ces souvenirs étaient encrés à jamais dans mon esprit. Je regardai Jirn courir. En six en maintenant, il avait énormément changé. A présent grand, fort et rapide, il ne ressemble nullement plus au jeune poulain trouvé à moitié mort dans la forêt.
Me relevant, j’apellai mon cheval qui vint me rejoindre, enfin calmé. En le sellant, je repensai à la première fois où je l’avai fais mais bon…c’est une autre histoire! En galopant vers Emblem, je savourai un dernière fois cette liberté avant de revenir devant mon bureau où m’attendaient des montagnes de papiers et sans que je le sache, une très bonne surprise… Le vent produit par la grande vitesse à laquelle nous nous déplacions soufflait dans mes cheveux, il produisait en moi une sensation de bien être, une sensation de douceur.

En arrivant à la porte d’Emblem City, j’hésitai un instant avant d’entrer. Une fois à l’intérieur, je retrouverais les charges qui m’imcombent à savoir celles d’être un des actuels commandants de l’armée et de me retrouver dans quelques temps à la tête de toutes ces personnes. Mais je ne pouvais pas échapper éternellement à mon destin et malgré moi, je me dirigeais à présent vers les écuries.
Ramenant Jirn à son box, je lui enlevai son harnais et sa selle et les rengeai avec celles des autres cavaliers de la ville. Après lui avoir donné un dernier baiser sur sa tête, je le quittai pour revenir chez moi et m’occuper de ce que j’avais abandonné avant de partir. En marchant, je mis la main sur le pommeau de mon épée, simple reflexe habituel quand je me promenais seule n’importe où que ce soit. Mais voilà, je repensai soudainement à cette mystérieuse ombre entr’aperçue avant mon départ. Qui était-ce? Me voulait-elle du mal? Ou était-ce-juste une bête? Quoi qu’il en soit, peut-être partirai-je à la recherche de cette réponse plus tard. Tout à coup, une voix m’appellait dans mon dos à quelques mètres de moi. C’était Romain.
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Odion
Invité




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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyDim 21 Jan 2007 - 22:05

(C'est trop long, je dois le mettre en deux fois ^^")

Romain: Ody! Attends-moi!

Je le laissai venir à ma hauteur, un sourire aux lèvres. Voir un ami me changerait les idées assez noires comme ça. Mais je n’avais pas non plus tout mon temps devant moi.
Romain courait, lui aussi son épée au côté qui cliquetait dans sa course vers moi.

Odion: Alors Romain, que fais-tu ici? Je te croyais chez toi avec Markus.
Romain: Je l’étais. Mais au bout d’un moment je me lassai seul, le petit faisant la sièste et je suis allé frapper à ta porte mais personne n’était là pour m’acueillir. Il me semblait pourtant que tu m’avais dit avoir beaucoup de travail.
Odion: C’est le cas. Mais moi aussi rester enfermée ne me réussi pas. Tient au fait, Markus est seul chez toi alors?
Romain: Non, ses majordomes le surveillent nuit et jour comme si il allait lui ariver malheur.
Odion: Mieux vaut quand même qu’il soit avec eux. Même si ils ne forment pas une très bonne défense, ils le défendront coûte que coûte.
Romain: Ne t’inquiète pas pour ça, personne ne lui veut pus de mal à présent.
Odion: Il est vrai qu’il y a eu une période où beaucoup de personnes cherchaient à s’approprier sa richesse. À oui, je voulais te parler d’une chose. Je trouve que le petit Markus a un petit air de famille avec toi. Il a les mêms yeus profonds et la même bouche que toi. Le même type de cheveux aussi. Ne me cacherais-tu rien?
Romain: Comment ça? Bien sûr que non! Je te rappelle que c’est moi qui l’ai sauvé et recueillit mais je n’ai en aucun cas un rien de parenté avec lui.
Odion: Je le sais bien. C’est surement un coincidence. Après tout, tout ça ne démontre rien.
Romain: Tout à fait. Si il avait un lien de parenté avec moi, je le saurais depuis longtemps.
Odion: Au fait, de quoi voulait-tu me parler? Tu n’es pas venu chez moi pour rien.
Romain: Je me disais simplement que tes actuelles occupations ne te remontaient pas le moral. Je voulais te proposer un petit combat contre moi. Notre entraînement quotidien.
Odion: Pourquoi pas? Mais plus tard…
Romain: Non, plus tard tes papiers. Tes amis et toi d’abord. Alors, me suis-tu?
Odion: Bien sûr, jamais je ne refuserais un combat contre toi.
Romain: Parfait! En route!

Nous partîmes ensemble vers le centre d’entraînement de la caserne, là où nous nous rendions tous les jours depuis quelques semaines déjà. Le stade était vide, comme d’habitude, les soldats expériementés s’occupaient des recrues pour les former mais à l’intérieur et les autres étaient en mission. Donc nous avions tout cet espace rien que pour nous.

Odion: Et bien, je pense que nous pourrions nous préparer d’abord seul à seul pour s’échauffer puis nous commenceront pour de bon. Qu’en penses-tu?
Romain: Tout ça me paraît bien. Mais que dirais-tu de pimenter le combat?
Odion: Pimenter? Que veux-tu dire par là?
Romain: Et bien, rendre ce combat un peu plus palpitant. Je sais que tu aimes les défis. Je te propose donc de rajouter une personne à notre combat. Elle se battra avec moi. Nous deux contre toi. Qu’en dis tu?
Odion: Rajouter une personne? Mais qui accepterait de faire partie de ce combat? Aucun des soldats présents en ville n’est à la hauteur. Quant aux autres, ils sont partis en campagne…
Romain: Qui a parlé d’ajouter un soldat de l’armée?
Odion: Mais alors…
Romain: Tout à fait, c’est une personne de ma connaissance mais qui se bat admirablement bien. D’ailleurs, tu le connais aussi. C’est un mercenaire plutôt mystérieux, à qui presque personne n’a adressé la parole en ville. Ou n’a osé.
Odion: Ne me dis pas que c’est celui à qui je pense… Ce n’est pas possible qu’il soit ici en ville…
Romain: Si, c’est bien cette personne. Je l’ai rencontré près de la taverne hier. Il paraissait disposé à se battre avec moi contre toi. Bien évidemment, il a fallut que je parle longtemps avec lui avant qu’il accepte. Tu comprends, il a beaucoup de choses à faire ces temps-ci, et pas des moindres. Enfin…L’important, c’est qu’il ait dit oui.
Odion: Je ne sais pas quoi dire…Ce serait difficile de dire non à ce combat palpitant que tu me proposes mais il va falloir que je redouble d’efforts…et vous aussi!

Le sourire que j’avais aux lèvres en prononçant ces mots fit ouvrir la bouche à Romain pour laisser échapper un léger rire. Visiblement, il paraîssait satisfait que j’accepte sont offre.
A ce moment, une personne tout de rouge vêtue vint se placer aux côtés de Romain et lentement, il enleva sa cape pourpre qui serait un gène pour notre combat. Il se tenait droit, devant moi, ses yeux nois fixés sur les miens. Il semblait si sûr de lui, son visage à la peau matte ne laissait transparaître aucune émotion. Malgré le secret qu’il laissait planer sur lui, je savais pouvoir compter sur lui, comme ce jour où il me sortit des décombres de la tour de Thor sous lesquelles j’avais été prise de vitesse.
Je m’approchai de mes adversaires, et au moment où je me tins en face de eux, j’approchai ma main vers Kain mais il se recula d’un pas. Bien sûr, il n’était pas habitué à ce qu’on le touche. Pas aussi directement. Mais mon exitation de le revoir enfin après tout ce temps était si grande que je voulus juste m’assurer que c’était lui.
Quand il l’eut comprit, je posai ma main sur son épaule, lui souris. Je vis soudainement des étincelles briller dans ces yeux, et un sourire sincère se former au coin de sa bouche.

Odion: Enfin, nous nous retrouvons après tout ce temps…
Kain: Enfin…C’est le therme correct. Tant de semaines ont passées, tu n’as pas tellement changé. Je vois dans ton regard que tu as dû surmonter d’autres épreuves après celle de la tour.
Odion: Tu ne peux pas t’imaginer à quel point j’ai souffert après ton départ. J’ai dû me remettre de plusieurs combats de titans dans lesquels une bonne partie des soldats ont perdu la vie.
Kain: J’en ai eu vent…Mais je te connais mieux que tu ne peux te l’imaginer, tu arriveras à surmonter ton nouveau grade.
Odion: Tu es au courant pour ça aussi?
Kain: Malgré mes cours séjours en ville, je sais où aller pour avoir les informations que je veux. Les gens sont tellement prévisibles… Un peu d’argent et ils vendraient la peau de leurs meilleurs amis.
Odion: Ne fais pas une généralité, toutes les personnes ne sont pas pareilles. Revenons à nos moutons.
Kain: C’est ce que nous avons de mieux à faire avant d’entamer ce combat.
Odion: Par contre toi, tu n’as pas vraiment changé non plus si ce n’est ces nouvelles cicatrices sur tes bras.
Kain: Je mène une vie qui ne regarde que moi. Mes cicatrices…Elles ne sont que symboliques, rien de plus.
Romain: Vous ne croyez pas avoir assez discuté tous les deux? Je pense qu’on peut commencer notre combat. Nous sommes tous plus ou moins exités à l’idée de nous livrer dans ce duel…Enfin, presque!
Kain: Très bien, trève de bavardage et lançons nous sans plus tarder dans notre combat.
Odion: Je suis d’accord. En garde messieux, et que le meilleur gagne!

Nous reculions chacun de plusieurs mètres pour avoir un meilleur élan lors de notre lancée les uns sur les autres. Sur l’autre. À l’autre bout du stade, je vis Romain déginer habillement son épée comme à son habitude. Quand à Kain, il continuait à me fixer, impassible.
À mon tour, je sorti mon épée de son fourreau. La tenant fermement dans ma main gauche, je cherchai un bon appuit sur le sol pour débuter le combat. Enfin, Romain lança un cri gutural qui marqua le début du combat et se jeta à corps perdu vers moi. Kain partit quelques secondes après lui mais le rattrapa sans problèmes. De tous mes adversaires, je crains devoir admettre qu’il ait été et sera de tous le plus rapide et le pus imprévisible. Je me rappelai très bien l’avoir vu se battre et l’incroyable vitesse avec laquelle il se déplaçait.
Ils se rapprochaient très rapidement de moi mais la distance qui nous séparait me laissa le temps de penser à une dernière chose avant de me jetter aussi dans le combat. Lors de nos dernièrs entraînemant, Romain et moi avions gardé nos mêmes techniques personelles.
Aura-t-il comme moi changé ses attaques? J’espérais très fort que oui pour avoir une bonne surprise.

Levant mon épée, je m’avançai vers eux aussi rapidement que mon ami. Kain arriva devant moi et enfin, il dégaina son épée du fourreau vermail et or qui pendait à sa ceinture, la leva et l’abattit sur mon épaule. Malgré sa grande vitesse, il ne put me toucher mais je pu lire sur ses lèvres un sourire mystérieux. Comme d’habitude. Pourquoi faire ça? En me retournant, je vis pourquoi. Romain s’était placé juste derrière lui et frappa un coup droit. De justesse, j’esquivai d’une pirouette sur le côté que me permettait ma tenue. M’étant relevée d’un seul coup, je vis mes deux adversaires se dépecher de revenir vers moi. Chacun leur tour et venant de droite et de gauche, ils levèrent leurs armes en ma direction, tout à fait synchrones. L’épée rapide de Kain arriva sur ma gauche et la puissante lame de Romain sur ma droite. J’eus le temps de frapper un grand coup dans celle de Romain pour lui faire perdre l’équilibre et le temps qu’il ne se relève, l’autre bretteur passa, avec une vitesse ahurissante dont il était le seul maître, dans mon dos, il voulu frapper un grand coup. Le temps que je fasse un pas en arrière pour voir la dangereuse épée du bretteur sage se planter dans le sol, son compagnon revint très vite à la charge vers moi, mon attaque ne l’ayant nulement déboussolé. Il leva son épée et vlan, il fendit l’air d’un grand coup. Mais ce qui me surprit le plus durant ce combat, ce fut la vitesse avec laquelle Kain revenait vers moi. Ne cessant de rendre les coups qu’on me portait, je commençai à m’épuiser au bout de quelques dizaines de minutes. De la sueur perlant sur mon front, je voulus m’essuyer mais Romain ne m’en laissa pas le temps. Son épée brillait de mille feux au soleil et quand je levai mes yeux vers elle, je fus éblouie. La lumière qui se reflétait sur elle était très puissante et la lame la renvoyait dans ma direction. Devenue aveugle durant quelques secondes, j’eus juste le temps de parir devant moi pour me cogner à…Kain! Ne devait-il pas être à une quinzaine de mètres de moi? Et je n’avais pas entendu non plus le bruit des ses chaussures sur le sol. C’est en me relevant prestement et voyant le mystérieux bretteur encore devant moi que je compris…

Cette ombre vue dans l’écurie, c’était lui! Aussi rapide et silencieux, cette couleur rouge et furtive, il n’y avait plus de doute possible. Alors qu’il s’appretait à me porter un autre coup, je lui fis comprendre par le regard que j’avais compris son petit jeu. Il m’espionnait pour connaître l’évolution de mes reflexes, rien de plus. Il me le rendit d’un air stupéfait et baissa sa garde. Cette ouverture unique pour moi me permit de foncer vers lui mais il reprit ses esprits assez rapidement pour contrer le coup que j’avais prévu d’arrêter devant sa gorge. En contrant mon coup, il m’en rendit un du tranchant de sa lame. Dans l’épée. À mon tour, je trébuchai mais me retrouvais désormais aux pieds de Romain qui venait d’arriver. Il abattit son épée qui vint toucher le sable au moment où je roulai sur le côté. Mes habits à présent remplits de sable, je voulu dépousseter ma manche mais une fois de plus, mes deux adversaires ne m’en laissèrent pas le temps. Kain revint avec cette incroyable vitesse qu’il n’avait pas la dernière fois sur moi et effecua un sprint durant quelques secondes pour le voir sauter et attérir…quelques mètres derrière l’endroit où je me situais avant de le voir réaliser ce saut. Il voulut venir vers moi mais avant qu’il n’eut le temps de le faire, Romain à son tour se jeta comme un diable dans ma direction. J’étais épuisée. Je soufflais autant que mes poumons me permettaient mais je sentais que je ne tiendrai plus le coup très longtemps…

À peine Romain s’était-il lancé sur moi que son acolyte raplica lui aussi. Je les regardai, ils étaient encore si rapides, ils auraient pu tenir ce rythme endiablé plusieurs dizaines de minutes. Un rictus se forma sur le bout de mes lèvres. Je posai mon épée sur le sol et me concentrai une dernière fois. Très fort, avec le peu d’énergie qu’il me restait, je savais que j’allais perdre ce combat mais autant le perdre en beauté. Au moment où j’eus posé mon épée, mes adversaires hésitairent à continuer le combat mais n’ayant pas abandonné, ils reprirent leur course effrénée. Une dernière fois, je fermai les yeux. Tout puissant Thor, accorde moi de perdre glorieusement…Ma puissance magique cumulée comme jamais auparavant, je laissai échapper ma frustration d’un seul bloc. De sombres nuages couvrirent un instant le ciel si bleu et des éclairs commencèrent à tonner un peu partout sur notre stade. En ouvrant les yeux, je les lâchai enfin. D’un seul bloc, d’énormes éclairs tombèrent sur l’ensemble de notre lieu de combat. Épuisée pour de bon, je m’agenouillai sur le sol, laissant les éclairs faire bonne impression. Ma main toucha la lame de mon épée. En trouvant le pommeau, je la remis à ma ceinture, dans son fourreau.

Alors que Romain et Kain continuaient de zigzaguer entre les éclairs pour venir vers moi. J’eus juste le temps de sentir la fermeté de deux mains se placer sous mon dos puis me soulever pour m’emporter loin de ce lieu à présent dangereux avant de sombrer dans un profond sommeil. J’avais perdu. Mes adversaires s’étaient battus avec brio, force, vitesse et talent. Ma défaite était irréfutable.
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boubou
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 22 Jan 2007 - 20:48

et bein ! quand joré le temps je lirai ! sinon odion tu peut faire une annonce pour dire ce que c'est que se forum ? (perso je sais pas se que c'est XD)
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Odion
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 22 Jan 2007 - 21:01

Une annonce ? Ok, je m'en charge!
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Odion
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyJeu 25 Jan 2007 - 21:27

Vala la suite!


Il faisait beau dehors ce jour là. Le soleil était au zénith et brillait comme tous les jours d’été d’un éclat éblouissant. En levant les yeux au ciel, on pouvait apercevoir un très beau bleu dénué de tout nuage blanc qui aurait tâché ce somptueux tableau qui s’offrait à nous. Et comme à mon habitude, je restais enfermée chez moi, derrière ces volets de bois qui m’empechaient d’avoir une bonne vue sur la vie qui se déroulait tranquillement en ville. Dans la rue, des bruits en tous genres parvenaient à mes oreilles distrètes. Les cris d’enfants qui jouaient, les marchants qui ventaient la qualité de leurs produits, les femmes qui parlaient entre elles, tantôt de sujets sérieux, tantôt en rigolant à l’abord d’un jeune homme, les discutions de la taverne…La routine de toujours à Emblem City. Et moi, fidèle à mon poste, je me devais de rester chez moi, à m’occuper de préparer mes futures fonctions. Effectivement, le travail que je devais fournir pour y parvenir était titanesque, je passais des nuits entières pour achever le travail négligé durant la journée, il fallait aussi que je me rende chaque jour à la caserne pour voir le travail des nouvelles recrues, le developpement de celui des plus anciens et bien sûr féliciter les personnes qui paraissaient les plus prometteuses.
Tout ce protocole me plaisait bien peu. Ce travail à fournir m’épuisait jour après jour, des cernes se creusaient sous mes yeux, de plus en plus pronfondes dûes au manque de sommeil. Et tous les matins, je devais me présenter au roi pour parler de l’amélioration qu’il voyait dans les efforts que je fournissais.

Cela était si ennuyant, si loin de mon ancienne vie où je vivais libre de mes gestes, des mes actions. Je comprends à présent le dur travail que devait fournir le général Hadès, le regard vide qui l’animait durant certaines longues soirées durant lesquelles nous parlions du lendemain.
Quand j’étais encore sous ses ordres, je n’avais qu’à exécuter ce qu’il me disait de faire, le reste du temps, je rêvassais en ville, au milieu de la foule qui se pressait dans tous les sens. C’est du passé à présent. Et je devais le surmonter, m’y conformer que je le veuille ou non. Tout ce temps perdu à appliquer ces ordres reçus directement du roi maintenant alors que le monde était encore en danger. C’était exaspérant.
À l’époque où j’étais encore connue pour être l’apôtre du dieu Thor, je pouvais gambader où le cœur me le disait malgré les dangers permanants. La sécheresse, le manque d’eau, la faim qui me tenaillait le ventre…C’est encore si exitant d’y repenser. Que ne ferais-je pas pour retrouver cette période où le danger régnait toujours autour de moi, seule avec Jirn?

Thor…Ce dieu dont la puisance grondait constament au fond de mon âme…J’avais récupéré son sceau mais à présent, que faire? Je restais nuit et jour en ville, baricadée chez moi. Mais j’étais l’apôtre du dieu de la foudre, je me sentais complètement inutile dans ce rôle. Reprendre les choses en main, voilà ce qu’il me fallait. Retrouver ce poste, aider les autres dans leur périlleuse mission alors que moi, je ne risquais rien, gardée de tout danger par Sa Majesté qui veillait à ma sécurité d’un peu trop près à mon goût.

Alors oui, j’allais quitter une nouvelle fois la ville, venir en aide à mes amis.
Lane…Elle en premier. Depuis longtemps je ne l’avais pas vue, sa présence me manquait énormément, sa bonne humeur, son sourire, notre complicité…Tout cela était trop loin de moi. Peut-être en partant une nouvelle à la recherche des sceaux, je me sentirai plus près d’elle.
Je me redressai. Oui. Il me fallait faire cela, partir loin d’ici durant quelques semaines, tout s’arrangerait alors pour tout le monde.

Mais pour trouver un sceau, il fallait savoir où il se situe, comment le trouver, les dangers à affronter sur toute la longueur du trajet, les conditions de vie à affronter, les réserves d’eau, de nourriture à emporter, la distance entre Emblem et la première ville que je croiserai en route, la probabilité que je trouve des brigants, le nombre qu’ils seraient, si je devais partir léger ou bien armée…Tous ces facteurs qui auraient une grande importance lors de mon voyage.
Et à ma connaissance, personne n’avait ces renseignements dans la poche, encore moins à la taverne où les hommes entraient normaux et ressortaient saoulés… Qui pouvait donc m’aider? Malgré la fatigue qui m’animait, je réussi à sortir de mon cerveau l’information que je cherchait… Kain. Le mercenaire bretteur sage à qui je devais la vie. Le seul et l’unique au monde dans son genre.
Mais oui…Lui seul le pourrait…Celui qui m’avait envoyé le livre où étaient décris les emplacements de chacun des sceaux. Si il devait bien y avoir une personne au courant de se genres de choses, c’était bien lui.
Malheureusement pour moi, les seules fois où nous nous sommes croisés, c’était par pur hasard. LA seule fois plus précisémment. En ce moment, il devait certainement être sur des terres inconnues à faire je-ne-sais-quoi. D’ailleurs, en y réfléchissant plus longtemps, personne ne savait ce à quoi se résumaient ses journées. Pour tous les habitants d’Emblem City, il restait à nos yeux aussi mystérieux qu’à son arrivée parmi nous.
Là n’était pas la question. Mais je devais me renseigner sur OÙ le trouver. Bah…Après tout, les ivrognes de la taverne ne pourraient certainement pas me donner de réponse précise mais le célèbre barman Kratos qui n’avait jamais la langue dans sa poche en saurait certainement quelque chose.

D’un coup sec, je fis reculer ma chaise, renversai ma réserve d’encre noire qui s’étallait sur mon bureau en forme de fleur.
Pas le temps de nettoyer le fouilli occasioné par le tremblement de la chaise sur le sol, j’étais pressée. Très pressée aujourd’hui.
En m’habillant rapidement, je sortis en claquand la porte et me précipitais en quatrième vitesse vers la taverne, lieu où toutes les informations circulaient.

Kratos: Odion, ça fait longtemps!
Odion: Notre dernière rencontre n’est pas si lointaine. Alors, comment te remets-tu?
Kratos: Me remettre? De quoi?
Odion: Tu l’as oublié? C’est que c’est bon, tu vas mieux.
Kratos: Bon, je suppose que si tu viens ici, ce n’est pas pour boire un verre.
Odion: Non, tu sais bien que je ne bois pas de bière ni aucun autre alcool.
Kratos: Tu devrais essayer, tu y prendrais certainement goût.
Odion: Pour ressortir dans le même état que ces pauvres bougres qui dépenssent leur salaire quotidien ici? Pas question, je préfére garder la tête froide du matin au soir. Et puis, même si je venais, je ne pourrais pas rester longtemps.
Kratos: Tu sais, il faut bien que je gagne mon salaire. Et ça, je le fais grâce à ces idiots qui viennent se saoûler.

Ce Kratos m’exaspérait plus que tout. Il les appelait idiots alors que c’est sur leurs dos qu’il s’engraissait richement. Mais bon, il ne faillissait pas à sa réputation de voleur. Et depuis longtemps déjà, il acceptait de me donner des renseignements. Je ne pouvais pas l’en blâmer de ce comportement.

Kratos: Aller, dis moi donc les informations qu’il te faut cette fois-ci.
Odion: Très perspicace.
Kratos: A chaque fois que tu viens, c’est pour ça donc il faut bien que je m’y habitue.
Odion: Je cherche une personne.
Kratos: Une personne? A ma connaissance, tu devrais en connaître beaucoup toi aussi.
Odion: Je connais cette personne. Mais il est toujours en vadrouille, jamais en ville, ou très rarement.
Kratos: Un mercenaire?
Odion: Exact. Du nom de Kain. Tu te rappelle de lui non?
Kratos: Lui! Bien sûr que je m’en rappelle, et trop bien même. Ce bretteur sage mystérieux est en effet un secret pour tout le monde.
Odion: Même pour toi?
Kratos: En grande partie oui. Il ne dévoile pas ces secrets comme ça. Il mène une vie étrange mais quand il vient en ville, il passe toujours ici.
Odion: Ici?! Et quand viendra-t-il?
Kratos: Il vient toutes les semaines le même jour.
Odion: Et ce jour est?
Kratos: Aujourd’hui.

J’en restai bouche bée. Était-ce possible que Kain soit présent ici, dans la même pièce que moi? D’un geste furtif, je me retournai et l’aperçus au fond de la salle, retiré de tout le monde. Effectivement, de la façon dont il se tenait, cette personne ne pouvait être que lui.
Je me dirigeai alors vers lui, sidérée d’avoir cette chance de pouvoir le rencontrer.

Odion: K…Kain…C’est toi?

Ce dernier leva se yeux profonds vers moi et me dévisagea. Puis il sourit et m’invita en face de lui.

Kain: En personne. Je ne pensai pas te revoir de si tôt. Quoi de neuf depuis notre dernière rencontre à la tour de Thor?
Odion: Beaucoup d’évenements ce sont déroulés depuis ce moment. Une histoire de contrebande, un laguz géant, un futur général, beaucoup de travail, de nouvelles blessures… Tellements de choses à te raconter.
Kain: Je suis au courant pour ta nomination de futur général. Tu es encore jeune pour ça non?
Odion: Je le pense aussi. Mais le roi m’accorde sa confiance, je la respecte.
Kain: A mon avis, tu n’es pas venue jusqu'à moi pour parler santée.
Odion: Non. Je suis là car je voudrais entreprendre un nouveau voyage pour les sceaux. Je suis prête à payer le prix que tu veux.
Kain: Te faire payer? Allons, je suis raisonnable, je ne te ferai pas payer. Mais pour les sceaux, il faut que tu sois prête pour affronter une nouvelle fois les dangers que tu as déjà rencontrés.
Odion: Je le suis, sois en sûr. Mais il me faut d’abord un maximum d’informations.
Kain: Je peux t’en fournir.
Odion: Je n’attends que ça. Comment va Lane?
Kain: Ton amie est en ce moment en quête du sceau de l’eau. Elle est toujours en vie, ne crains rien, elle se débrouille bien. Un autre membre des suicidaires est à la recherche du sceau du vent, lui aussi s’en sort à souhaits. Pour toi, il ne reste que…
Odion: Le sceau de la terre. Il me convient. Connais-tu la route?
Kain: A peu près oui. Mais ce serait trop difficile de te l’expliquer comme ça. Il me faudrait une carte mais je n’en ai pas sur moi.
Odion: Moi non plus. Mais en cherchant dans la bibliothèque, nous pourrions en trouver une récente. Depuis assez longtemps, les cartes ne sont pas renouvelées, espérons en trouver une qui convienne.
Kain: …Oui

Nous sortîmes tous les deux de la taverne sous l’œil interressé de Kratos qui allait, à tous les coups, s’imaginer des choses. Je ne me faisais pas de soucis pour ça, Kain saurait le remettre à sa place et lui faire entendre raison. Mais d’autres préoccupations me traversaient l’esprit à l’instant. Si Kain pouvait m’indiquer le chemin, je partirai enfin et retrouverai cette certaine liberté.

La bibliothèque se situait derrière le palais royal. En y marchant d’un bon pas, nous y arrivâmes en moins de dix minutes durant lesquelles mon âme frémissait sans arrêt. Je sentais le rythme de battement de mon cœur s’accelérer, mon sang passant de plus en plus vite dans mon corps.
Enfin, nous nous retrouvâmes devant la grande porte derrière laquelle se situaient toutes les archives de la ville. Et les cartes. Quand Kain eut poussé la grande et lourde porte, nous pénétrâmes alors dans l’enceinte de la bibliothèque. Des étagères géantes frolaient le toit très haut de l’énorme batisse, des hommes vétus de noir s’activaient à chaque angle d’étagère, de très grandes echelles sur lesquelles étaient montés les bibliotécaires étaient situées dans chaque allée. L’allée des cartes…Oui, c’est bon. Kain en dénicha une qui pourrait faire l’affaire. En la dépliant, cette carte révélait une bonne partie du monde. Le mercenaire examina la carte puis décréta que le sceau devait se situer dans l’ilot delta.

Kain: Tu es sûre de vouloir y aller?
Odion: Evidemment, je ne renoncerai pas aussi facilement!
Kain: Je vais devoir repartir mais je serai là si tu as besoin d’aide.
Odion: Comment le…
Kain: Chacun a ses petits secrets, moi aussi. Bonne chance, mets toi en route dès que possible. Le plus tôt sera le mieux.
Odion: Je n’y manquerai pas!
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boubou
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyVen 26 Jan 2007 - 8:56

moi j'adore le style ! mais j'ai remarqué quelques repetition

exemple: "Durant les quelques minutes pendant lesquels Jirn galopa de plus en plus vite"

pourai devenir : "Durant les quelques minutes oû Jirn galopa de plus en plus vite"
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyVen 26 Jan 2007 - 20:31

faut du courage pour faire tout sa !! bravo
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Odion
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyVen 26 Jan 2007 - 20:33

Merci, merci ^^
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyMar 30 Jan 2007 - 20:40

Si vous l'attendiez...voici la suite!


Un nouveau jour se levait en ville. Les premiers rayons de soleil perçant le ciel encore sombre qui surplombait Emblem City se reflétaient tout d’abord faiblement sur les flaques d’eau au sol puis, au fur et à mesure que les minutes passaient, ils devinrent de plus en plus forts.
La nuit avait été courte pour moi, mais la soirée longue. Kain, après m’avoir expliqué précisément comment attenidre mon objectif, m’avait certifié que je pourrais compter sur lui. Je ne sais pourquoi, à cet instant, jamais je n’aurais pu remettre en question cette affirmation a laquelle, en temps normal, j’aurais répondu par une question. “Comment pourrais-je en être certaine?” “Quand me réveleras-tu enfin un de tesnombreux secrets?” “Pourquoi te ferais-je confiance alors que je ne connais presque rien de toi?”
Mais non, aucun son n’est sorti de ma bouche bien que plus d’une fois j’y avais songé.

Kain m’avait racompagné jusqu’au seuil de la porte de chez moi. Je lui avais proposé de venir se reposer un peu mais toujours aussi mystérieux, il prétendit avoir du travail qui l’attendait.
Je n’osai le retenir plus, et après m’avoir souhaité bonne chance, il partit comme à son habitude, aussi discrètement et rapidement qu’une ombre.
Ainsi, je passai ma soirée à préparer mon départ. Je devais voyager léger si je voulais arriver rapidement à destination, et prendre une bourse contenant assez d’écus pour m’assurer quelques bonnes nuits et bon repas dans une auberge. Cinq milles écus suffiraient à nous loger à bonne enseigne Jirn et moi.
Fin prête, je voulu passer ces dernières heures à me reposer pour entamer ma journée du lendemain bien reposée et avoir la tête froide pour le départ.
Mais installée confortablement dans mes draps frais, le sang bouillonnait en moi, l’adrénaline, l’exitation montait au fin fond de mon corps. Je ne pus dormir que quelques heures, mais l’énergie qui circulait en moi compenserait le manque de sommeil. Ayant ouvert les yeux aux aurores, je ne pouvais plus tenir en place.

Je rejetai mes couvertures en arrière, m’assis sur le rebord de mon lit et profitai de ces derniers instants de calme avant que le jour ne se lève et que l’activité habituelle reprenne son cours dans les rues. Les yeux clos, je pensais aux instants inoubliables que j’allais vivre. Je souris. Enfin, je retrouverai cette liberté d’action qui m’avait tellement manqué.
Il était tant de clore ce chapitre depuis mon retour à Emblem pour en ouvrir un autre qui se soldera lui aussi, si il se solde, par ma revenue en ville.

Me levant, je pris le temps de me laver, me coiffer, de m’habiller pour le voyage, ma tunique légère bleue et grise par dessus laquelle je pris le soin d’enfiler ma cotte dont les mailles s’entrechoquaient brisant le calme régnant dans ma chambre. Et enfin, la dernière partie de ma protection, le reste de mon armure.
La ceinture serrée autour de mes anches, le fourreau prêt à acueillir mon épée posée sur la chaise depuis la veille, il ne tarda pas d’accomplir pourquoi je l’avais acheté. De l’autre côté, j’attachai ma bourse contenant le necessaire.
Le soleil se levait peu à peu mais il le faisait comme au ralentit, comme si il cherchait à faciliter mon départ. Je n’allais pas réveiller mes amisà cette heure si matinale pour leur annoncer que je pars une fois de plus. Ils le savaient.

Je saisi la poignée de mes appartements, la fis tourner et l’ouvris en grand. L’air frais et revigorant du matin soufflait sur moi, entra chez moi. Je sortis et referma une dernière fois la porte pour avant très longtemps et pris la direction habituelle des écuries. J’y trouvais les palefreniers qui s’occupaient déjà des chevaux de leurs seigneurs avant leur départ à eux aussi mais pour aller ailleurs.
Jirn était prêt. Sans plus de cérémonies, je m’approchai de lui, le caressai un peu puis le sellai. Il avait compris que nous repartions ensemble pour quelques temps.
Nous sortîmes de la ville vide comme des fantômes, des âmes errantes. Nous avancions doucement, au pas, nous éloignant peu à peu d’Emblem City. Bientôt, les batiments ne devinrent que de petits points dans l’horizon, puis plus rien. Nous étions bel et bien partis.

A présent, je me remémorais les mots de Kain: “Tu devras traverser de longues plaines puis prendre une embarquation pour rejoindre l’Ilot Delta situé au sud-est”.
Je me préparais ainsi à affronter de longues heures de chevauchée pour atteindre la ville portuaire. Et elles le furent. Mis à part le vent violent et une averse drue, rien ne vint, même pas un ou deux voleurs, briser le rythme du trot auquel courrait Jirn.
Enfin, à l’horizon, quelques traits droits, réguliers s’élevaient. La ville était en vue, l’Ilot Delta n’avait qu’a m’attendre de pied ferme!
Soudain, une ombre s’éleva tout autour de moi. Elle m’encercla, géante, silencieuse. Je tirai sur le mors pour que Jirn s’arrête. C’est ce qu’ils firent aussi et vinrent à ma rencontre. Des cavaliers errants, des bandits, des cavaliers déchus qui cherchaient de quoi vivre. Celui qui était à la tête du groupe, un homme de bonne carrure de taille impressionante se posta devant moi; il affichait un air arrogant. A mon tour, je descendis de cheval quand les autres se montrèrent impatients.
Enfin, leur chef entama la conversation.

Chef: Une femme ici? Que nous vaut cet honneur?
Odion: Rien du tout, je dois accomplir une tâche que l’on m’a attribuée, laissez moi passer et vous aurez la vie sauve.

Un homme petit mais qui parraisait agile me regarda bizzarement puis éclata d’un rire aïgu et sur une voix haut perchée répondit:

Homme 1: Que nous dis-tu là ma belle? Toi, nous tuer nous? Ne sais-tu donc pas à qui tu t’adresse?
Odion: Je ne doute pas à votre posture que vous êtes des cavaliers déchus.
Homme 1: Déchus? On peut dire ça. Disons que nous avons décidé à nous tous de quitter la ville pour vivre de rapine et…de femmes!

A cet instant, il me lança un regard emplit de vice qui me fit froid dans le dos et me parcouru l'échine.
Ils sortirent tous leurs armes, croyant m’impressioner.

Chef: Désolé, mais toi et ta bourse nous interresez. Tu vas devoir payer les frais de ta visite en ville.
Odion: La payer?
Chef: Nous même de pouvons plus y accéder. Pourquoi une étrangère le pourrait-elle?
Odion: Je vois, nous allons donc devoir combattre…
Homme 2: Chef, regardez, elle a une épée!

Tous braquèrent leurs yeux perfides sur le côté droit de ma ceinture où le fourreau de mon épée était suspendu. Ils ne prendraient pas mon épée comme on monte à cheval, ils allaient devoir la voler, me la dérober.
Sans plus attendre, ils se jetèrent sur moi alors que j’empoignais fermement mon arme.
Le combat ne se déroula pas comme je l’avait prévu.
Oh! Au début, tout présumait que j’allais gagner sans difficultés apparentes. Il se battaient sans stratégie définie, les coups partaient dans tous les sens. Je sus plus tard que c’était pour se mettre en position pour mieux m’attaquer.
Il commencèrent par m’attaquer de gauche et de droite, sans vraiment savoir comment manier la sublime arme qu’est l’épée. Chaque coup, je les contrai mais devais faire attention à l’idiot qui arrivait sans prévenir. En tout, trois furent gravement blessés mais les autres continuaient sans relache.
Le chef se jeta enfin à l’assaut aussi, et là, le vrai combat débuta. Il sortit son épée au bout de laquelle restait du sang séché. Comment pouvait-il être irrespectueux à ce point? Sans plus attendre, il courrut vers moi, son arme brandie, acerrée. Tous s’écartèrent, attendant le signal.
A mon tour, j’allai à sa rencontre et frappai d’un coup sec son épée. Il ne broncha pas mais un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres. Il me rendit mon coup brutalement avec plus d’expérience que ses acolytes que j’esquivai. Sa force faisait son tout, il négligeait sa vitesse. Je continuai en lui donnant une rafale de coups qu’il para mais avec difficulté. Il ne se révelait pas particulièrement dangereux mais rapliqua assez rapidement d’un coup du plat de l’épée brutal sur ma lame qui trembla sous le choc.
Nous restâmes un moment, épée contre épée à nous dévisager mutuellement. Je voyais bien qu’il profitait de ce moment pour se reposer et tout d’un coup, lança un long sifflement entre ses dents jaunes carriées.

C’est alors que les autres revinrent et se montrèrent plus rusés qu’avant. Je ne pouvais tout parer, tout renvoyer. Leur nombre leur sauva la mise. Très vite, je ne pus plus rien faire et fus obligée de me rendre.

Chef: Tu te défends bien pour une femme. Très bien même. Mais ce n’est pas sufisant comparé à notre force!
Odion: Bon, que voulez-vous? N’essayez pas de me toucher sinon…
Homme 1: Chef, elle nous menace. Devrions-nous trembler?
Chef: Hahaha! Je crois que oui! Non, nous ne te toucherons pas. Enfin pas moi personellement.
Odion: Si jamais un de vos hommes essayent, je ne sais pas si je me retiendrais. Ça sera violent, très violent.
Chef: Je n’en doute pas ma chère! Alors nous allons prendre…
Odion: Prenez ma bourse si vous y tenez mais ne touchez ni à un seul poil de mon cheval, ni à un seul de mes cheveux, compris?

J’eus tôt fait de me rendre compte de l’énormité de mes paroles. Ils étaient stupides mais pas au point de ne pas profiter de la situation et bien sûr, saisir l’occasion en mains.

Homme 1: Ce n’était pas très malin de ta part de dire cela…
Odion: Vous n’oserez pas le faire tout de même!
Chef: Nous allons nous gener…
Odion: Vous me dégoutez, vous êtes répugnants.
Homme 1: Et fièrs de l’être!
Chef: Tais-toi, c’est moi qui parle!
Homme 1: Mais…chef…
Chef: Silence! Je disais donc que ton cheval ca nous suivre.
Odion: Il ne le fera pas, jamais il ne viendra avec vous.
Chef: Sauf si tu lui ordonne.
Odion: Croyez vous vraiment que je vais lui dire?
Chef: Si tu tiens à sa vie oui.
Odion: Comment?!
Chef: Disons que nous allons un peu jouer avec ta monture; puis si tu ne te montre pas, nous le tuerons.
Odion: Vous êtes…
Chef: Ignobles? Mécréants? Lâches? Un peu de tout ça oui.
Odion: Bien… Jirn?

Mon cheval me jeta un coup d’œil inquiet, il savait que quelque chose allait se passer, une chose qu’il n’aimerait pas. Ses yeux s’emplirent de tristesse, je n’eu rien à expliquer, il me comprenait mieux que quiconque.
Lentement, il se dirigea vers les cavaliers qui l’attendaient de pied ferme, tourna la tête une dernière fois vers moi et ils partirent tous ensemble au grand galop et très vite, je ne les vis plus
La rage au ventre, je me laissai aller sur le sol dûr et fermai les yeux
Le dégout se lit sur mon visage; ils m’enlevaient Jirn, mon enfance, ma joie, ma liberté… Jamais ils ne lui feront de mal, jamais ils ne le traiteront comme un jouet. Jamais.
Pourquoi les avais-je laissés partir avec lui? Ah oui, j’avais perdu, ma trop grande fierté m’empêchai de feindre ça et de passer outre mesure.
Durant le combat aussi, elle m’avais privé de me battre de façon déloyale comme j’aurais pu le faire envers ces bandits qui eux l’avaient fait. Ma fatigue était un autre facteur inévitable de ma défaite. Trop éxitée, j’étais partie comme une gamine sans prendre les précautions necessaires. A présent, ils allaient morfler dur. Très dur.
J’allais reprendre mon entrainement un peu seule pour me remettre sur pieds et les battre. Fi de l’honneur, je faisais ça pour mon interet personnel.

Des heures durant, je m’entrainais, mon épée effectuait toutes sortes de figures dans ma main habituée à la tenir. Moulinés, coups droits, parades… Je passai tout en revue, sans rien oublier pour être au summum de ma force lors de la raclée qu’ils allaient prendre. J’étais cavalier et on m’enlevais mon cheval…Quelle humiliation! Ils allaient le payer cher, mais pas de leur vie, je voulais faire durer leur calvaire…
Enfin, je suis à grosses goutes, avais la respiration difficile. Le temps que je récupère un peu et je me mettrai en route.

Il était temps d’y aller, les chercher et récuperer Jirn. Une bonne fois pour toutes. Dans ces plaines, il n’y avait pas moyen de se cacher et mes ennemis n’avaient pas précisé vouloir se cacher à moi. Une longue marche pour les retrouver me reveillera bien.
Je partis rapidement, la main sur mon épée en cas de mauvais rencontre. Le soleil était à présent au zénith, voilà quelques heures maintenant que j’avais quitté la ville.

Ma marche fut longue mais me revigora un peu. Un homme m’attendait, près d’un arbre et me demanda de le suivre.
Son chef et la troupe se tenaient là, droits avec le même rictus au coin des lèvres.

Chef: Tu es venue. Tu sais alors se qu’il te reste à faire.
Odion: Je vais vous battre cette fois.
Chef: Tu montes sur tes grands chevaux! Tu ne combattras que moi, je ne voudrais pas que mes hommes t’abiment…
Odion: Taisez vous et commençons, j’ai un cheval et un honneur à récupérer!

Je me lançai à l’assaut de mon adversaire en meme temps que lui. Nos lames s’entrchoquèrent, créeairent des étincelles. Je me reculai pour lui porter un coup quand soudain, Jirn apparut comme une furie et renversa l’homme. De rage, il fonça dans le tas que formait les subordonnés de l’homme à terre et me regarda franchement. Je vis qu’il était heureux. Moi aussi. Je l’enlaçai avant de cracher sur les brigants. Ils le méritaient bien.
Il ne me restait qu’une chose à faire, repartir en mission
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyMar 6 Fév 2007 - 15:11

ta écris ça toute seule ??????
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Kyô Usui
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptySam 17 Fév 2007 - 13:36

oua...C'est très bien!Excellent!
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john
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptySam 17 Fév 2007 - 23:41

c po excellent ! c grandiose
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyDim 18 Fév 2007 - 11:38

non tu ne peux pas le qualifier car il n'existe pas de mot assez grand
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyDim 18 Fév 2007 - 14:39

toi arete de me piquer mes pensser
lol!
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyDim 18 Fév 2007 - 15:42

désolé lol
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 10:38

Bon, alors je mets la suite?^^
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 12:17

oki(t'as pas le choix:twisted:)
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 14:59

Pas de problèmes! Faut d'abord que je la retrouve dans mes dossiers Word...
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The_Ph03nIx
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 16:03

oki
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 17:57

Vl'a, je l'ai!!

Derrière nous gisaient les corps, pour certains inertes, d’autres vivants, des bandits qui avaient bien eu l’intention de me détrousser de mes biens. Mais grace à la force de Jirn, nous pûmes sortir de ce pétrin dans lequel je nous étais embarqués.
Enfin bon, au loin se distinguait le village portuaire où je devais me rendre pour prendre le bateau et me rendre sur l’île. Au fur et à mesure, les batiments se dévoilaient, doucement, gardant une once de secret et de mystère aux yeux du visiteur un peu trop pressé d’en savoir plus qu’à première vue.
Devant la porte gardée du village par des soldats en armure, on me l’ouvrit, ayant vu les couleurs de la ville que je sers. Lentement, elles se rabattaient contre le mur en grinçant, on s’écarta pour me laisser avancer. Jirn entra au pas, sans empressement, balançant sa queue. Ses sabots soulevaient le sable qui jonchait le sol à cet endroit.

Dans les rues, les enfants jouaient, criaient, certains pleuraient; les femmes parlaient entre elles, les hommes marchandaient des objets, de la nourriture sur les étalages… Sur la place, toutes sortes de troubadours chantaient à qui mieux mieux sur des airs différents. Les saltinbanques effectuaient des pirrouettes en tous genres, des chutes, des gags…
Au premier coup d’œil rapide sur tout ce monde, le petit village paraissait bien gai. Rien ne semblait pouvoir troubler cette joie qui régnait en ce lieu, dans les rues, partout.

Mais au fin fond des dédalles que formaient les ruelles, je débouchai sur ce qui me parut être un port. A première vue, ce paysage était bien morne. Tous les capitaines marchaient à terre, une bouteille a la main, surement pour combler un manque. Leurs têtes faisaient peur à voir. De grosses cernes rouges et creusées se tenaient sous leurs yeux injectés de sang. Ils portaient une barbe grisonnante, des cheveux mal attachés en queue de cheval pour certains. Pourtant, il devaient à peine friser la quarantaine main en paraissaient cinquante. Leurs habits étaient débraillés, déchirés à quelques endroits, comme des lacérations laissées par des griffes mal intentionnées. Ils se soutenaient à trois ou quatre, parlant du malheur qui s’abattait sur eux et leurs bateaux. Qui d’ailleurs n’avaient pas très bonne tête non plus. Les cordes et mats n’avaient plus leur couleurs d’antan, le bois pourissait, de le moisissure se faisait voir partout. Rien ne semblait aller bien ici. Et pourtant, c’est là que m’a envoyé Kain.
Je n’avais qu’a parler à ces matelots et leur demander ce qu’il se passe ici et ce qui les met dans cet état macabre.

Odion: Excusez moi messieurs.

Doucement, ils tournèrent leurs têtes vers moi et me dévisagèrent longtemps avant de retrouver un regart normal et me répondre:

Matelot 1: Bah, on est déjà assez perdus comme ça alors que tu t’excuses ou pas… Ça ne change rien.
Odion: Justement, je voudrais savoir ce qu’il se passe ici, au port. Pourquoi tous les bateaux sont-ils amarés et dans ce piteux état?
Matelot 2: C’est le diable qui s’abat sur nous ma p’tite demoiselle!
Matelot 3: Tous les bateaux disparaissent! Et de n’importe quel type!
Odion: Que voulez-vous dire?
Matelot 3: Tous! Marchands, militaires, pêcheurs. Beaucoup sont partis ces derniers temps, mais aucun n’est revenu vivant. Ni revenu tout court.
Odion: C’est pour cela que personne de prend la mer?
Matelot 1: Exact. On ne veut pas mourir. Du moins pas encore.
Odion: Mais j’ai besoin d’un bon capitaine et d’un bateau. J’ai de quoi payer.
Matelot 2: Désolé, on ne quitte plus le port depuis quelques semaines.
Odion: Je vous dis que j’ai de l’argent. Beaucoup d’argent. Et je sais me battre, je peux vous défendre.
Matelot 1: Et moi je vous dis que non. Nous ne voulons pas prendre de risques inutiles.
Odion: Si seulement vous saviez ce pourquoi je veux un bateau… Désolée de vous avoir fait perdre votre temps. Adieu.

Et ainsi je leur tournai le dos. Je n’étais pas vexée qu’on refuse de m’emmener en bateau, mais plutot qu’on ait peur de cette façon. Pour des hommes, ils étaient bien faibles et peureux. Et si supersticieux aussi. Des lavettes.
Je continuai de marcher sur le quai, sans trop savoir où aller, où me diriger. Vers qui? Tous les autres marins et capitaines avaient la même tête, les mêmes expressions repoussantes sur le visage…
C’était le début de l’après-midi, pourtant aucune nouvelle action au port toujours aussi morne. Et ses gens qui marchaient sans but. Le point serré, j’allais frapper sur le sol quand une main se posa sur mon poignet. Doucement, je me tournai pour découvrir l’individu qui avait intercépté mon geste. Il me tira doucement pour me mettre debout. Je lui arrivais à peu près à la hauteur de son nez. Il était très beau, de cheveux chatains mi-longs, de grand yeux noir jais et un beau visage. Quand il me sourit, je sentis mes paupettes se réchauffer; je rougissais devant lui, sans savoir comment réagir. Il faut dire que je ne métais jamais retrouvé dans une situation aussi embarassante. Le jeune homme me lacha alors le poignet et passa sa main dans ses cheveux puis entama la conversation.

Jeune homme: Je vous demande pardon, je ne voulais pas vous offenser…
Odion: Ce n’est rien. Disons que je ne suis pas habituée à ce…genre de choses.
Jeune homme: Je voulais vous parler du voyage que vous voulez entreprendre. Les autres m’en ont parlé. Il n’y a que moi qui ai osé aller en mer ces derniers jours, alors je peux peut-etre vous aider. Je m’appelle Hark
Odion: Et bien vous n’êtes pas comme vos collègues au moins.
Hark: En fait, cette légende de m’effraie pas plus que ça. C’est en mer que je veux mourir alors autant prendre ce risque.
Odion: Cela m’impressionne. Surtout de par votre jeunesse et votre…comment dire…manque d’expérience par rapport aux autres.
Hark: J’ai effectivement une quinzaine d’années de moins qu’eux. Mais parlons de votre destination.
Odion: Oh! Oui, désolée. Je dois me rendre à l’ilot delta. Vous connaissez?
Hark: Bien entendu! Tout marin digne de ce nom le connaît. C’est un endroit où tout le monde va une fois dans sa vie pour voir ce mystérieux symbole. Ou essayer de le voir.
Odion: Un symbole? Un sceau?
Hark: Oui, une légende plane dessus. Un énorme pouvoir y serait concentré. Mais ça n’est que chimère.
Odion: C’est là-bas que je dois aller. Etes-vous d’accord?
Hark: Sans problèmes.
Odion: Pour la rémunération, j’ai ce qu’il faut.
Hark: Je ne veux pas d’argent.
Odion: Comment?
Hark: Non, je ne veux pas d’argent. Mais je veux autre chose.
Odion: Je dois vous le rapporter?
Hark: Si vous tenez à aller dans l’ilot delta oui.
Odion: Alors dites-moi ce que c’est.
Hark: C’est un bijou très important pour moi. Je dois l’offrir à mon père mais mes moyens ne sont pas suffisants.
Odion: Alors je peux vous l’acheter si vous le souhaitez.
Hark: Vos moyens de suffiraient pas non plus.
Odion: Puis-je connaître de prix de ce bijou?
Hark: Il coute 500 000 écus.
Odion: Pardon? 500 000 écus?! C’est de le folie!
Hark: En fait, je dois vous faire un aveu. C’est un bijou de famille que l’on m’a oté quand je n’ai plus pu payer mes dettes.
Odion: Vous comptez sur moi pour le récuperer?
Hark: Oui. Je ne veux pas être payé, je veux retrouver ce bijou, c’est tout.
Odion: C’est embettant… Où puis-je le trouver?
Hark: Dans le bureau du gouverneur. C’est lui qui gère l’argent.
Odion: Mais ce serait du vol dans ce cas…
Hark: Exactement. Mais ça me l’est pas. J’ai toujours tout payé, j’ai sué corps et âme pour me nourrir ainsi que payer ce que je dois. Et d’un jour à l’autre, le gouverneur demande beaucoup plus. Je n’ai plus pu payer. Et là, j’ai du le donner.
Odion: N’y a-t-il pas un moyen de s’arranger?
Hark: Tout le monde a été dépouillé. Le gouverneur est étrange ces temps-ci.
Odion: Je ne peux voler l’homme le plus important d’ici, par contre, si il y a un autre moyen…
Hark: Est-ce bien une épée que vous avez là?
Odion: Oui, elle ne me quitte jamais. Pourquoi?
Hark: Alors il y a une chance de retrouver mon objet. Écoutez, le gouverneur organise un tournoi. Peu d’entre nous sont guerriers et les solats sont protégés par la loi. Ce tournoi a pour but de rendre a chaque personne ses biens. Mais le champion du gouverneur est un bretteur d’exception.
Odion: Tant mieux, je me sens rouillée. Quand se déroule ce tournoi?
Hark: Ce soir, en fin de journée. Êtes-vous certaine que vous serez à la hauteur? Je veux dire, une femme…
Odion: Tous les mêmes… Je ne veux pas vous dire qui je suis, vous le découvrirez bien assez tôt.
Hark: Comment?…
Odion: Assez parlé. J’ai besoin de repos et de tranquilité. Annonce a tout le monde que vous allez être libres.

La conversation achevée, je m’en allais de mon côté avec Jirn qui avait manifestement comprit ce qui se passait vu son comportement agité. Pourtant, ce duel, je le livrerai et je ferai tout pour l’emporter.
Je m’assoupissais à côté de lui pour me reposer un peu avant le combat qui serait décisif pour les gens du village.


Le gong retentissait. On m’escortait d’un côté du lieu de combat, le bretteur de l’autre. Ma cotte cliquetait, ma main serrait fermement le pommeau de ma lame.
Enfin, les portes s’ouvrirent et nous entrâmes tous les deux. Effectivement, il paraîssait imposant par sa carrure et sa taille. Son épée dans une main, il n’avait pas prit le soin d’ammener son fourreau. Un sourire carnassier aux lèvres, il me dévisagait, alléché par cette proie faible qui s’offrait à lui.
Le stade était immense, les gradins surélevés rendaient leur grandeur encore plus imposante et les cris des spéctateurs résonnaient. D’un côté s’élevait, de milles couleurs éclatantes le parti du gouverneur, paré d’or et de bijoux. Une malette déposée à côté de lui, il devait sagir de celle contenant ce qu’il doit rendre au peuple. Avec lui ses soldats et les hauts fonctionnaires.
De l’autre côté, le peuple qui montrait mon adversaire du doigt et moi par la même occasion. Une femme les défendait? Etait-ce un blague? Un mauvais tour de la part du gouverneur? Bah, après tout, il valait mieux ça que rien… Je vis Hark qui venait s’installer. Il me fit un signe du bras que je lui rendis.

La trompette lacha d’un trait une série de notes haut perchées et sans plus attendre, le bretteur qui me faisait face depuis un bon moment s’élança vers moi. Il plaça son épée en position de frappe et m’asséna le plat sur l’épaule que je parai. En ripostant, il fut plus rapide que moi et arrêta mon épée en plein dans les airs pour me frapper dans le ventre. Ce n’était pas une action très fair-play ma fois. Et je n’avais jamais appris le combat à mains nues… Une autre chose à laquelle j’allais devoir m’adonner. Mais le temps qu’il cale bien son épée contre la mienne pour s’abaisser et me taper, je brisai le lien, passai dans son dos et d’un coup de la pointe de ma lame, je lui fis un trou dans sa chemise. Ainsi, me dis-je, il sera géné pour manier son arme. Il n’en fut pas ainsi. D’un geste rageur, il l’arracha, la lança sur le sol au contact duquel elle se mélangea à sa poussière, et revint à la charge. Notre vitesse devait à peu près être du même calibre, mais la façon de manier l’épée différenciait. Il préférait les coups droits, nets et tranchants. Quant à moi, je me basais le plus souvent sur la technique de mon adversaire pour adapter la mienne à la situation de façon adéquate.
Je me relançai à l’assaut, nos épées s’entrechoquèrent plusieurs fois, des lames jaillirent des étincelles et le bruit se faisait de plus en plus fort.

Mon adversaire commençait à s’énerver sérieusement de ne pouvoir faire du corps à corps et ne maniait l’épée manifestement pas aussi bien qu’on le ventait. Des bretteurs plus coriaces s’étaient offerts à moi dans des combats endiablés. Mais lui n’avait rien à envier.
Je lançai un coup d’œil rapide au gouverneur qui commençait à s’inquieter de voir que son champion ne prenait pas le dessus sur une “faible femme”. Une idée me vint à l’esprit. Pour marquer une victoire éclatante et réveler mon identité à Hark comme promis, j’allais utiliser le pouvoir de Thor et l’achèverai à une main. Voilà un bon programme.
Après un coup d’épée qui eut tôt fait de lui faire perdre l’équilibre, je me reculais pour concentrer un maximum d’énergie et la relacher. Les nuages se tintèrent de couleur grise, le tonnerre se fit menaçant et à une seule parole de ma part, il encerclèrent le bretteur. Paniqué, le public s’agita mais je les rassurai, je controlais la situation. Hark, les yeux ébahis et la bouche grande ouverte me regardait. Il avait comprit. Le gouverneur, au contraire, ne comprenait pas ce qu’il se passait. Qu’importe, j’avais un travail à achever rapidement.
Sans plus attendre, je me mis en position de frappe, annulai mon sort et au même moment, ma lame fondit sur mon adversaire. Il se retrouvait au sol, épée contre la gorge et tramblait comme un petit enfant.

Un grand hourra jaillit du public, beaucoup descendirent des gradins pour m’ovationner. Par contre, un grand cri retentit de la bouche du gouverneur. Et oui, son champion à terre, il ne pouvait plus rien faire et allait rendre la monnaie.

Plus tard, le coffre précieux dans les bras, je remis aux pauvres habitants leurs bien dérobés. Hark toujours éberlué s’avança pour récupérer le fameux bijou. Doucement, je lui glissai:

Odion: Alors, prêt à reprendre la mer?
Hark: Euh…Pardon?
Odion: Ma part de marché est tenue il me semble.
Hark: Ah oui, bien sûr! On lève l’encre demain!
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 17:57

Et voili voilou, quand vous voulez la suite, faites moi signeici ou dans ma chambre ^^
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 19:19

bon l'ancre elle levera vraiment demain j'espère^^
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 20:03

Je peux la faire lever ce soir ^^
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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy EmptyLun 19 Fév 2007 - 20:08

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MessageSujet: Re: Heroic Fantasy   Heroic Fantasy Empty

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