Légende des Six-Duchés
Il y a de cela de centaines d’années
Dans un univers parallèle évoluant dans la prospérité
Connu pour ses forteresses inébranlées
Régnait en maître le royaume des Six-Duchés.
En son sein naquit un prince, un futur héros
Faisant la fierté de son père le roi, il devint avec l’âge fort beau
Dont l’audace et le courage ne pouvaient s’exprimer par des mots
Mais il devint vite las de la vie quotidienne au château.
En passe de se transformer en adulte, il s’éclipsa dans la nuit
Dans la pénombre de la forteresse profondément endormie
Le prince, vêtu de haillons, comme un mendiant s’enfuit
Pour tenter de briser pour de bon son ennui.
A la découverte de la fuite de son unique fils
Le souverain dans une profonde tristesse sombra
Ne comprenant par quel maléfice
On avait pu lui ôter le futur roi.
De son côté, tranquillement le jeune prince flânait
A travers les hautes herbes, les plantes diverses et variées
Découvrant la campagne comme il l’avait rêvée
Tout en cachant sa véritable identité.
Devant un petit village il s’arrêta
Un léger parfum chatouilla son odorat
Qui depuis toujours était fin et développé
Talent reconnu du prince héritier.
Voulant savoir à tout prix
Quelle merveilleuse odeur avait traversé son esprit
Il poussa la porte de l’auberge bleue
Et une vive flemme illumina ses yeux.
Se tenait devant lui une jeune femme d’une rare beauté
Peut-être était-ce le coup de foudre, mais il en resta paralysé
Cherchant désespérément à attirer le regard de la bien aimée
Qu’elle finit par lui accorder, sentant son cœur s’emballer.
Ile étaient fait l’un pour l’autre, rien n’en était plus certain
Mais voilà que dans leur petite chambre, un beau matin
Le jeune prince amoureux sa belle saisit par la main
Lui révéla son identité, il devait reprendre le chemin.
Son père devait être désespéré
De cette absence prolongée
Mais il promit à sa douce fiancée
Qu’il reviendrait la chercher et se marier.
De retour au château, la fête battait son plein
Le prince était de retour, on ne se souciait plus de rien
Mais le roi, par la perte de son fils atteint
Ne put se joindre à eux, mais fut rasséréné dans son chagrin.
Le père et le fils retrouvèrent bientôt leur complicité
Mais de l’âge adulte étant doté, à l’Art il fallait l’initier
Magie toute puissante des souverains par les temps passés
Magie tout puissante, active par la pensée.
Des jours et des nuits passèrent, le prince devait remplir son devoir
Le long et périlleux fleuve de l’Art il allait falloir
Suivre jusqu’à la fin de l’apprentissage pour enfin voir
Pour de bon l’incroyable étendue de ce pouvoir.
L’hiver vint, le royaume ne connu plus de prospérité
De tous les bords il était attaqué
Les pirates revenaient après de si longues années
Et les ports des Six-Duchés furent massacrés.
Le roi se battit comme il le put
Mais en surnombre, les pirates eurent le dessus
Et dans la nuit suivante, un pirate inconnu
Trancha le cou du roi, sur le champ il mourut.
Le royaume se retrouvait orphelin
Malgré son jeune âge, le prince très malin
Alors doté de l’Art se chargea de prendre en main
L’avenir du royaume ici incertain.
Deux années s’écoulèrent…
Les pirates point le camp n’avaient levé
Le jeune roi sans cesse avait lutté
Mais son très grand succès.
Il ne lui restait qu’à mettre en œuvre ce qu’il avait apprit
L’art, cette effroyable magie
Qui somnolait, calme, au fond de lui
La rivière était encore dans son lit…
Les pirates, ne se satisfaisant plus du carnage
Décidèrent de prendre des citoyens en otages
Et devinez quelle fut leur première prise ?
La bien aimée du roi, qui entra alors dans une crise.
Car en apprenant la nouvelle, sa rage fut décuplée
Il avait prit sa résolution, c’était décidé
Lui qui ne voulait pas son Art déverser
Se vit contraint contre eux de le laisser éclater.
Sortant de sa chambre à tout vitesse
Il eut tôt fait de rejoindre le camp des pirates maudits
Soulevant autour de lui une liesse
Il ferma les yeux et le long du fleuve s’introduit.
Les dents serrées, il se concentra
Se laissant porter par les remouds de l’Art
Arpentés si souvent, tellement tard le soir…
Soudain, une lumière blanche le ciel illumina.
Plus personne ne parlait, on restait cois, interdits
Alors c’était cela cette si puissante magie !
Des pirates, il ne restait sur le sol que des cadavres éparts
On les jetait à la mer, le royaume allait pouvoir prendre un nouveau départ.
Vidé de toute son énergie, le roi s’écroula soudain
On s’affola pour lui, mais le souverain était fatigué
La personne tant désirée vint à son encontre et le soutint
Retrouvant la force de bouger, sur ces lèvres le roi y déposa un baiser.
Un nouveau jour se lève sur le royaume des Six-Duchés
Enfin, les travaux de rénovation sont achevés
Le roi est jeune marié, on célèbre l’événement
En soulevant dans les airs son fils, son tout premier enfant.